Est-ce toi qui gères ton temps… ou c’est ton temps qui te gère?

Est-ce que tu tiens le volant de ta journée… ou tu te laisses conduire par les autres?

T’as peut-être déjà eu cette impression : celle d’être occupé du matin au soir, de courir d’une tâche à l’autre… mais de ne jamais vraiment avancer sur ce qui compte pour toi. Et si, justement, ce n’était pas ton horaire le problème… mais la façon dont tu le protèges?

Quand on regarde de plus près, ce n’est pas le temps qui manque. C’est le cadre. C’est la capacité de dire : « Ce moment-là, il est pour moi. Pour mes projets. Pour ma vision. » Sinon, ce sont les notifications, les appels spontanés et les demandes “vite faites” qui finissent par avaler ton énergie — et tes ambitions.

L’histoire de Sophie : l’art de bloquer du temps… sans jamais le protéger

Sophie est stratège marketing. Allumée, créative… et épuisée. Depuis des mois, elle rêve d’écrire un guide pour aider les entrepreneurs à bâtir leur marque. Elle a même un joli carnet inspirant, prêt à accueillir ses idées. Et pourtant, chaque fois qu’elle s’installe pour écrire, elle se fait prendre. Une notification par-ci. Une demande “juste deux minutes” par-là. Une réunion improvisée. Résultat? Deux heures bloquées dans son agenda… qui s'envolent en tâches pour les autres. Le plus ironique? C’est qu’elle se sent occupée, productive… mais jamais pour elle-même.

Sophie ne manque pas de volonté. Elle manque de cadre. Elle manque de stratégie pour défendre le temps qu’elle s’est elle-même accordé. Et dans ce vide, le bruit prend toute la place.

Et toi, est-ce que tu protèges ton temps?

Posons la vraie question : est-ce que tu protèges ton temps… ou est-ce que tu le laisses ouvert à toutes les interruptions? Bloquer une plage dans ton calendrier ne suffit pas. Si tu laisses ton cellulaire actif, si tu réponds à chaque courriel dès qu’il entre, si tu acceptes des réunions impromptues… alors non, tu ne protèges pas ton temps. Tu le livres en pâture.

Le pire, c’est que tu termines ta journée avec une sensation d’épuisement, comme si tu avais pédalé dans le vide. Et à long terme, ça s’accumule : baisse de concentration, frustration, sentiment d’impuissance. Tu sais ce que tu veux faire… mais tu n’y arrives jamais.

Alors non, le problème n’est pas ton agenda. C’est ton niveau de protection autour de ce qui est important.

Trois armes pour reprendre le contrôle de ton temps :

Heureusement, il existe des stratégies simples, efficaces et prouvées pour reprendre le contrôle de ton temps. Pas besoin de changer de vie. Juste de changer ton approche.

Premièrement, le timeboxing, c’est l’idée de réserver des rendez-vous avec toi-même pour exécuter des tâches précises. Par exemple : tous les vendredis de 10h45 à midi, tu t’occupes de ton administratif. Le vendredi après-midi? Tu planifies et programmes ton contenu pour les réseaux sociaux. Ces blocs sont fixes. Ils sont bloqués. Personne ne peut te booker là-dessus. Et surtout, tu sais exactement quoi faire dans ce créneau. Ce n’est pas juste colorer ton agenda, c’est lui donner une mission.

Ensuite, le deepworking, c’est du Timeboxing sur les stéréoïdes. Tu bloques 90 minutes, ton téléphone en mode avion, sans notifications, sans courriels. Tu entres dans ta zone de génie. Tu avances vraiment. Tu ne fais pas du “occupé”. Tu fais du vrai. C’est ce genre de moment qui fait une vraie différence dans une semaine.

Finalement, la planification verticale et horizontale, c’est ton combo ultime. L’horizontale te permet de voir la semaine d’un coup d’œil et de réserver les blocs. La verticale t’oblige à prioriser ce que tu mets dans ces blocs : pas juste ce qui est urgent, mais ce qui a un vrai impact. Tu ne laisses plus ton agenda se remplir par défaut. Tu le remplis avec intention.

Et c’est là toute la différence : tu ne subis plus ton horaire. Tu le maîtrises.

Ce que tu choisis de protéger aujourd’hui… c’est ce qui te permets de réaliser TES projets.